Ce qui change à la rentrée 2019

Aujourd’hui, plus de 12 millions d’élèves retrouvent les bancs de l’école, du lycée, de l’enseignement supérieur, pour une rentrée sous le signe de nombreux changements. Je leur adresse tous mes voeux de réussite, en particulier aux jeunes Argenteuillais et Bezonnais qui font leur reprise aujourd’hui, sans oublier les nombreux personnels, enseignants et professeurs à qui je souhaite une année riche et épanouissante.

Crédits TDR

Priorité au primaire : dédoublement des classes, conditions de travail des enseignants…

J’ai eu l’occasion de vous en faire part, la primaire est une priorité absolue pour ce gouvernement et cette majorité car c’est dès le plus jeune âge que se construisent, ou se déconstruisent, les inégalités sociales. C’est pourquoi nous avons engagé un travail important pour remettre l’école primaire au coeur du pacte républicain.

Cette rentrée, nous poursuivons ainsi le dédoublement des classes de CP et CE1 en REP et REP+. 300 000 élèves sont concernés en France, avec des classes de 12 élèves pour favoriser l’apprentissage, ce qui représente près de 11 000 classes créées. Ce dispositif, qui concerne 20% d’une classe d’âge, va progressivement s’étendre aux classes de grande section sur ces mêmes territoires.

Cette année, l’instruction obligatoire à partir de 3 ans entre également en vigueur, contre 6 ans jusqu’à présent. 25 000 enfants sont concernés par cette mesure.

Enfin, 2 300 postes de professeurs des écoles ont été créés pour cette rentrée avec des améliorations amorcées sur les conditions de travail : un plan interministériel de lutte contre les violences scolaires mis en oeuvre dès ce mois de septembre, un comité de suivi pour mieux accompagner les professeurs dans leur carrière… Enfin, le salaire des enseignants sera revalorisé avec une nouvelle prime pour les professeurs de REP+ de 1 000 euros, et une augmentation pour tous les enseignants de 300 euros par an.

La réforme du baccalauréat amorcée cette année

Les élèves qui font leur rentrée en première seront les premiers concernés par le nouveau Bac, qui laisse davantage de place à l’oral et au contrôle continu, tout en permettant un apprentissage plus individualisé avec des choix d’options en 1ère et Terminale.

L’épreuve finale, qui laissait une grande place au “bachotage” est également revue avec désormais 4 épreuves qui représenteront 60% de la note finale (40% pour le contrôle continu) : philosophie, deux spécialités et un oral.

Elèves en situation de handicap : vers une rentrée plus inclusive !

Cette année, 431 500 élèves en situation de handicap font leur rentrée (+ 23 500 élèves scolarisés à cette rentrée). Des mesures spécifiques sont mises en oeuvre pour cette rentrée 2019 avec l’objectif de construire d’ici 2022 un grand service public de l’école inclusive.

Ainsi dès cette année :

  • des élèves mieux accompagnés avec une amélioration des conditions de travail des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), qui bénéficient désormais d’un vrai statut (CDD de 3 ans renouvelable une fois puis CDI) en lieu et place des contrats courts et précaires qui prévalaient jusqu’alors. Cela doit permettre d’éviter les ruptures brutales dans le suivi des élèves. Le nombre d’AESH est en augmentation pour la rentrée 2019 (+ 4500 équivalents temps plein pour un total de 67 000) avec pour objectif d’apporter un accompagnement plus personnalisé et efficace pour les élèves.
  • des professionnels mieux formés et soutenus avec la mise à disposition de ressources pédagogiques et outils de formation pour les enseignants de tous les niveaux et toutes les disciplines, avec la plateforme numérique “Cap Ecole Inclusive”. Au-delà de cette plateforme, des formations départementales seront organisées et, à titre expérimental, 60 équipes mobiles médico-sociales ont été organisées sur tous les départements pour appuyer les établissements scolaires.
  • des démarches simplifiées pour les parents avec la mise en place d’une cellule d’écoute dans chaque département. Par ailleurs, les familles pourront en fonction de leur situation désormais bénéficier de l’allocation d’éducation pour enfant handicapé jusqu’aux 20 ans de l’enfant.

Je sais que la situation est loin d’être évidente pour de nombreux parents et nous devrons continuer à y travailler avec la même exigence. Il y a quelques semaines, je participais ainsi encore à une réunion de travail sur le sujet avec la Rectrice de l’Académie de Versailles, dont dépendent les établissements d’Argenteuil et Bezons. Vous pouvez compter sur ma vigilance sur ces enjeux : chaque enfant doit pouvoir trouver sa place dans l’école de la République.

Je vous souhaite une très belle reprise à toutes et tous !

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