Comme je m’y suis engagée, vous trouverez ci-après la synthèse de mon utilisation mensuelle des crédits alloués à l’exercice de ma fonction de parlementaire.

Les moyens alloués aux parlementaires

Quelques rappels sur l’indemnisation des parlementaires et les moyens qui leurs sont octroyés pour l’exercice de leur mandat.

Les députés bénéficient d’une indemnité de 7 239,91 euros bruts mensuels. Au-delà de cette indemnité, les députés bénéficient des crédits suivants dévolus à l’exercice de leur mission :

  • une enveloppe dédiée à la rémunération des collaborateurs (10 581 euros bruts par mois). Géré par les services de l’Assemblée nationale, ce budget me permet d’employer 2 collaborateurs à temps plein et d’indemniser les stagiaires que je reçois régulièrement au sein de mon équipe.
  • une enveloppe dédiée à mes frais généraux (21 800 euros par an) : l’Assemblée nationale finance certaines dépenses, comme mes envois postaux (réponses aux courriers des habitants, courriers administratifs et officiels), une partie de mes impressions, les abonnements téléphoniques professionnels, ainsi que certains déplacements en taxi.
  • Enfin, je dispose d’une avance sur frais de mandat (AFM), c’est à dire d’une somme qui est versée mensuellement sur un compte professionnel depuis lequel je finance exclusivement les dépenses faites dans le cadre de mon mandat de parlementaire. Cette avance sur frais de mandat s’élève à 5 373 euros par mois et fait l’objet d’un suivi comptable.

Depuis 2017, l’obligation d’un contrôle comptable

Depuis 2017, l’Avance sur Frais de Mandat fait l’objet d’un suivi et d’un contrôle comptable. Je dois produire des justificatifs et permettre la traçabilité des dépenses liées à mon mandat de parlementaire. J’ai mandaté pour cela un bureau comptable.

Les frais de chaque député font l’objet, au moins une fois dans le mandat, d’un contrôle. L’ensemble de mes frais relatifs à l’année 2019 a ainsi été contrôlé et validé par la Déontologue de l’Assemblée nationale.

Bilan de mon utilisation de l’AFM en 2020

Comme je m’y suis engagée, je publie également un état des lieux publics de mes dépenses chaque année. Ce n’est pas une obligation mais cela me semble un exercice sain de transparence.

En 2020, les principaux postes de dépenses restent, en premier lieu, la location et l’équipement de ma permanence parlementaire située au centre-ville d’Argenteuil (loyer et dépenses annexes, matériel et mobilier, entretien …), les transports (location d’un véhicule professionnel et entretien, déplacements…), les frais de représentation et de réception (gerbes pour les cérémonies, tenues professionnelles, buffets…) puis la communication (abonnements à différents titres de presse, site internet et newsletter, diffusion de tracts et lettres d’information, photographie…).