Dès les premières semaines de ce mandat en juin 2017, nous avons mis en oeuvre des engagements forts pour aller vers plus de transparence et plus de confiance : l’interdiction des emplois familiaux pour les parlementaires, la suppression d’avantages qui n’avaient pas lieu d’être, la fin du cumul des mandats et la mise en place d’un contrôle des dépenses des parlementaires.

C’est un point important car, moi aussi, quand je suis arrivée à l’Assemblée nationale récemment élue j’ai été surprise, et même choquée, de voir que les dépenses des parlementaires ne faisaient l’objet d’aucun contrôle.

Désormais chaque dépense doit être justifiée et chaque parlementaire sera soumis au contrôle de la déontologue de l’Assemblée nationale. Pour ma part, j’ai souhaité aller au-delà de mes obligations comptables en faisant état publiquement, chaque année, de mes dépenses dans le cadre de mes fonctions de parlementaire.

Les moyens alloués aux parlementaires

Je crois utile, car c’est souvent un sujet qui revient dans le débat, de revenir rapidement sur les moyens alloués aux parlementaires. En synthèse, au-delà de mon indemnisation de parlementaire (7 239,91 € bruts mensuels), je dispose des moyens suivants pour exercer mon mandat :

  • une enveloppe dédiée à la rémunération de mes collaborateurs (10 581 euros par mois). Géré par les services de l’Assemblée nationale, ce budget me permet d’employer 3 à 4 personnes : 2 collaborateurs à temps plein, un étudiant Argenteuillais à mi-temps et ponctuellement un ou une stagiaire.
  • une enveloppe dédiée à mes frais généraux (18 950 euros par an) : l’Assemblée nationale finance certaines dépenses, comme mes envois postaux (réponses aux courriers des habitants, courriers administratifs et officiels), une partie de mes impressions, les abonnements téléphoniques professionnels, ainsi que certains déplacements en taxi.

Enfin, je dispose d’une avance sur frais de mandat, c’est à dire d’une somme qui est versée mensuellement sur un compte professionnel depuis lequel je finance exclusivement les dépenses faites dans le cadre de mon mandat de parlementaire. Cette avance sur frais de mandat s’élève à 5 373 euros par mois.

Depuis l’année dernière, ces dépenses sont désormais contrôlées et c’est une très bonne chose ! Je rémunère un comptable pour faire le suivi et le classement de ces dépenses, pour lesquelles je dois pour chacune d’entre elles fournir un justificatif. La déontologue de l’Assemblée nationale se charge de contrôler au moins une fois chaque député durant le mandat.

Bilan de mon utilisation de l’AFM en 2018

J’ai souhaité pour ma part aller plus loin que mes obligations comptables et vous donner accès à un état des lieux public de mes dépenses chaque année.

Vous trouverez ci-dessous le récapitulatif de mes dépenses mensuelles lissées sur l’année 2018. Le recrutement d’un comptable et la mise en place des contrôles sur la base de catégories officielles de dépenses autorisées explique le changement de “catégories” par rapport au bilan que je vous avais présenté pour l’année 2017.

Comme en 2017, mon poste de dépense le plus important reste celui de mes frais liés aux locaux de ma permanence d’Argenteuil, à leur entretien et à leur équipement. Les postes de dépenses suivants sont la communication et la documentation (organisation d’événements, production de tracts et lettres d’information, newsletter, affiches, abonnements presse …) puis les transports (véhicule professionnel et transports collectifs).

Je vous donne rendez-vous en 2020 pour faire le point sur mes dépenses de l’année 2019.