25 novembre – On ne tue jamais par amour.

25 novembre. Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Depuis 3 ans, nous avons fait des progrès. Certainement pas assez, et certainement pas assez vite. Mais je me rappelle encore qu’il y a tout juste quelques années, le mot de “féminicide” n’existait tout simplement pas dans le débat public. On parlait encore de “crimes passionnels”, de “pétage de câble”, de “drame familial”. C’est dire d’où l’on part. De très loin.

Aujourd’hui, en cette journée symbolique qui est l’occasion de rappeler la nécessaire mobilisation de chacun, je veux m’adresser aux victimes, à leurs proches, à celles et ceux qui ne savent pas toujours comment agir ou réagir. Il ne faut rien laisser passer et des moyens existent pour alerter ou pour vous protéger.

le 17. En cas d’urgence, c’est le premier réflexe à avoir, pour les victimes comme pour les témoins ou les proches : appeler la POLICE.

https://arretonslesviolences.gouv.fr/ : pour signaler une violence en ligne et dialoguer, à toute heure de la journée ou de la nuit, en tout anonymat, avec un agent de police spécialement formé.

le 3919, numéro d’information pour les victimes et leurs proches

PARLER. On le sait, les conjoints violents s’appuient sur un phénomène désormais reconnu par la loi : “l’emprise”. Les victimes, souvent, sont isolées ce qui renforce l’emprise de leur agresseur. Si vous n’avez pas de proche auprès de qui vous pouvez demander de l’aide, des associations sont actives sur le terrain. Dans le Val-d’Oise, je pense notamment à Du Coté des Femmes, au CIDFF du Val-d’Oise, à La Maison des Femmes d’Argenteuil…

La crise sanitaire est, on le sait, un moment particulièrement dangereux pour les victimes de violences, et pour les familles au sein desquelles la violence n’était pas loin. Le Grenelle des violences conjugales a permis des avancées importantes, avec plusieurs lois votées au Parlement pour engager des mesures attendues comme le bracelet anti-rapprochement afin de mieux protéger les victimes.

Depuis le premier confinement, des mesures ont été prises pour soutenir davantage les associations, financer des nuitées d’hébergement, mettre en place un système d’alertes en pharmacie et en centres commerciaux. Il faut poursuivre cet élan national. Ce 25 novembre est une occasion de le rappeler.

NE LAISSONS RIEN PASSER.

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