Le départ regrettable de Nicolas Hulot n’est pas le coup d’arrêt de notre engagement

Le Ministre d’État Nicolas Hulot a annoncé ce matin sur France Inter son départ du gouvernement.

Je regrette son départ car, depuis 15 mois, nous avons beaucoup travaillé au sein de la majorité et avec le ministère pour avancer sur les sujets environnementaux, écologiques et solidaires. Cet engagement de la France, il est reconnu sur la scène internationale où nous sommes moteurs.

Nicolas Hulot sur France Inter, le 28 août 2018

Depuis 15 mois, des réussites. il faut aller plus loin maintenant.

Nicolas Hulot le reconnait d’ailleurs, évoquant le fait que la France a “fait beaucoup plus que beaucoup de pays”. Et quand on regarde le bilan, en à peine un an :

  • nous avons mis fin au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, après 40 ans de tergiversations et d’hésitations.
  • nous avons pris l’engagement d’arrêter les centrales à charbon d’ici 2022.
  • nous avons voté la fin de l’exploitation des hydrocarbures, une première mondiale.
  • nous avons mis en route une feuille de route pour l’économie circulaire, avec des engagements forts en particulier sur les plastiques.
  • nous avons mis en place un plan biodiversité regroupant 90 actions dont l’objectif de zéro plastique rejeté dans l’océan d’ici 2025.
  • nous avons milité au sein de l’Europe pour sortir du glyphosate, en réduisant tout d’abord son autorisation européenne de 15 à 5 ans, et avons décidé d’aller plus vite que nos partenaires européens avec une sortie du glyphosate sous 3 ans en France.

Les enjeux climatiques, écologiques et environnementaux demeurent, bien sûr. Il est urgent de continuer, avec détermination, pour aller plus loin encore. 

Détermination et action doivent rester les maîtres mots

Nicolas Hulot n’est pas “tout seul à la manoeuvre”, la majorité veut continuer à agir, plus loin et plus fort. Etre aux responsabilités demande parfois des compromis difficiles. Aujourd’hui, l‘urgence est telle qu’il faut que la communauté internationale aille plus vite, et s’engage de façon plus résolue.

La France veut montrer l’exemple et a commencé à le faire.  Raison de plus pour ne pas abandonner, raison de plus pour continuer avec la même détermination.

Ainsi ce départ regrettable constitue un signal, celui qu’il faut continuer à nous investir pour cette cause qu’il a défendu personnellement avec constance depuis des années. Je sais pour ma part la pleine détermination des ministres Brune Poirson et Sébastien Lecornu, à la manoeuvre eux aussi depuis 15 mois.

Une chose est sûre. Les oiseaux de mauvais augure s’en donneront certainement à coeur joie, laissant parfois presque l’impression d’espérer l’échec de notre pays ne serait-ce que pour le plaisir d’avoir raison. Mais dénoncer ne fait pas une politique.

La suite est à écrire : nous continuerons, nous, à le faire, en misant sur l’action plus que sur les proclamations d’intentions.

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